Le grand café Cabasse

"Bill Evans (Saxophoniste), à ne pas confondre avec Bill Evans le pianiste, nous offre à travers cet album, sa meilleure prestation et son meilleur enregistrement live, à ce jour.
Le groupe (Victor Bailey à la basse, Dennis Chambers à la batterie, Mitch Forman aux claviers, Chuck Loeb à la guitare) est en parfaite osmose avec Bill, et délivre un Jazz-Fusion dynamique, vivant, et d'une grande émotion.
L'impression de facilité et de complicité est flagrante.
Le verbe "jouer" prend vraiment tout son sens.
Le plaisir exprimé par le public en dit long sur l'intensité et l'originalité de ce concert.
On regrettra juste une niveau de sortie un peu faible qui oblige à monter le son de sa chaîne pour obtenir un niveau normal.
Si vous ne deviez avoir qu'un seul disque de Bill Evans, c'est certainement celui-là qu'il vous faudrait.

Bon plaisir d'écoute."


Le temps de, comme d'hab quoi

Hier soir, sur Arte, j'ai regardé :

http://playtv.fr/replay/543540/bb-king- ... -of-riley/

En forme l'ancien, non ?

Tiens, demain soir c'est ça

PAOLO FRESU « Devil Quartet »

Paolo FRESU : trompette, bugle
Bebo FERRA : guitare
Paolino DALLA PORTA : contrebasse
Stefano BAGNOLI : batterie

Paolo Fresu est l’un des plus grands trompettistes de jazz d’aujourd’hui et l’un des plus sensibles et généreux. Il est surtout une sonorité, pleine, claire, tranquillement joyeuse, dont il émane une certaine lumière, directement inspirée de ses maîtres, Miles Davis et Chet Baker. Dans sa trompette coule la même sève qui a donné du prestige et du glamour à la nouvelle vague du jazz européen et une sonorité tendrement acidulée, avec ce quelque chose de tranchant dans le phrasé, elliptique et somptueusement délié, ces lignes nettes, précises, élégantes, mêlées à une certaine langueur méditerranéenne, une sensualité ultra sophistiquée toute en nuance.



Au Festival "Jazzébre" de Perpignan.

La semaine prochaine cela sera Omar Sosa, mais je vous en reparlerai d'ici là

Petit retour:
Superbe concert de Paolo Fresu (prononcez Frézou) et du Devil Quartet.
De trés structuré et romantique à bien plus libre, un grand moment.
Tout ça au Grenat, une trés belle salle de Perpignan, une boule rouge dans laquelle se loge une salle de concert vraiment sympa.




Et, c'est peut etre ce que l'on appelle "avoir ses entrées" Regardez bien ces billets

Bonjour Fred,


Grand veinard, je suis envieux.

Des "exo" !!! Ça me rappelle le tempś ou j'en avais moi aussi. C'était pour des spectacles de danse ou pour des vernissages...


Tu ne nous aurais pas fait un petit bootleg du concert par hasard ???!!!...




Bertrand

Non, malheureusement, pas de bootleg
As tu vu que ces places sont carrément nominatives (elle est folle ma femme )

bon la série continue:
Hier soir c'était:


OMAR SOSA & GUSTAVO OVALLES (1ère partie de soirée)
(Cuba – Vénézuela)
Omar SOSA : piano
Gustavo OVALLES : percussions

La musique d’Omar Sosa est unique. Il y incorpore des éléments de jazz afro-cubain, reste profondément attaché aux traditions folkloriques de la diaspora africaine, et demeure toujours curieux d’explorer de nouveaux horizons en-dehors de tous clivages stylistiques. Tout en changeant librement d’ambiance, il se régale avec les irrésistibles claves du latin jazz, sans omettre d’ajouter quelques touches expérimentales pour surprendre ses auditeurs. Après 5 ans d’études au conservatoire de Caracas, Gustavo Ovalles étudie auprès des plus grands professeurs du Vénézuela et de Cuba. Il poursuit son investigation dans les villages vénézuéliens pour y trouver les racines de la musique traditionnelle. Depuis son arrivée en France en 1997, ce sont ses acquis musicaux qui lui ont permis de travailler avec de grands artistes dont Omar Sosa.

Encore un moment magique, 3 rappels et il est revenu nous expliquer qu'il ne pouvait pas continuer, il y avait un autre groupe derrière.... ce mec est dingue.
Super aussi de l'avoir vu à l'entracte, je m'attendais à le voir en costume de scéne, grande robe/Djelaba blache et chapeau/turban, ben non..... Jean/basket/t-Shirt vert et crane dessiné à la tondeuse avec un pompon de cheveux au dessus et une énorme croix métallique en pendentif, ce mec est une énigme Mais toujours cette jovialité et ce sourire qui ne le quitte pas pendant les concerts.



Suivi de:

THOMAS DE POURQUERY – «Supersonic Sun Ra»
Thomas DE POURQUERY : voix, saxophones
Laurent BARDAINNE : saxophone ténor
Arnaud ROULIN : claviers
Edward PERRAUD : batterie
Frédérick GALIAY : basse
Aymeric AVICE : trompette, tuba, bugle

Sun Ra ? Thomas de Pourquery est tombé dedans quand il était petit… C’est un de ces musiciens énergumènes qui appartiennent à un espace cosmique parallèle au nôtre. Sa rencontre avec le vaisseau spatial déglingué de Sun Ra était de l’ordre de la fatalité poétique. Saxophoniste alto puissant, Thomas est aussi un animateur généreux, capable d’insuffler à une formation une exaltation réjouissante. Son “Supersonic” est formé de six musiciens qui sonnent comme douze, voire plus, chacun doublant aux percussions ou à la voix.
Le nouvel album de Supersonic, intitulé “Play Sun Ra”, a été ovationné par les médias et les professionnels et a remporté le prix du meilleur album de l’année 2014 aux Victoires du Jazz..

Là, j'ai eu plus de mal à accrocher, 1/3 pschyquédélique, 1/3 free, 1/3 hopital pschyciatrique....
Définitivement une expérience.
Mais de beaux moments tout de meme.

Enregistré à Brooklyn en octobre 2009 en condition de live, Calma est le cinquième album d’Omar Sosa en piano solo. Il s’agit d’un travail singulier sur le plan artistique, une approche originale du genre comprenant treize improvisations, chacune conviant les éléments stylistiques du jazz, de la musique classique, de la musique ‘’d’ambiance’’ et de l’électro.

Une invitation à la relaxation
Ce disque, exempt de technicité, est une invitation à la relaxation et à l’introspection. Nous sommes ici sur le mode de la contemplation.
Omar le décrit ainsi : Chaque titre inspire le suivant et l’improvisation est la base de l’expression musicale. Je voulais jouer du début à la fin sans penser les thèmes, simplement sentir où me conduiraient les notes, en suivant la voix de mon âme.

Il est possible de faire voyager main dans la main le silence, l’espoir, l’optimisme et la tristesse. On peut aisément comparer ce disque à la rencontre entre les sensibilités mélodiques d’Erik Satie et celles de Pierre Boulez.


Disponible dans toutes les bonnes charcuteries boulonneries au rayon jAzz

J'écoute ceci
http://www.djangobrasil.com
La rencontre du Manouche et de la Bossa
Si parfois en musique on assiste au mariage de la carpe et du lapin... Ben ici le couple fonctionne à merveille !
souhaitons qu'ils fabriquent d'autres petits.

Fredaxis a écrit:

J'avais pas vu ça, vous êtes des gros veinards

Bise à vous (surtout à Isa qui pique moins)

j’étais passé a coté de omar sosa, que je ne connais pas, mais c'est le genre de musique que j'aime

merci fred