"Une fresque amoureuse de l’Amérique du Sud et de ses grands standards « J’aurais pu les rencontrer à Manaus en plein cœur de la forêt amazonienne, jouant Mozart, dans la réplique brésilienne de l’Opéra Garnier, envahi par les énormes lianes et racines de la selva. On aurait pu boire de la caïpirinha à Salvador ou à Rio, en plein carnaval, jouant des riffs de cordes tendues. Rien de tout ça. C’était à Paris, au salon de la musique – on se présente, cinq minutes après on joue – « Salomé », « Guitar song », « On the road again ». Ils ont improvisé les arrangements, c’était tellement bien qu’on a passé le reste de la nuit à jouer Dvorák, Mozart et beaucoup de latins. On dit quatuor, musique de chambre, de salon, ces quatre-là n’ont rien de sédentaire et musicalement sont ensorcelés par le latin. Voilà, ces quatre diables peuvent encore faire rêver, danser, aimer, souffrir et puis sourire. Saude !” Bernard Lavilliers"
Cet album du Quatuor Ebene est l'une des très belles surprises de ce printemps 2014, un OVNI trans-genre comme les amateurs de musique sans œillère les aiment. Plus proche du jazz ou de la world que du classique, le quatuor propose une déclinaison autour du thème du Brésil avec pour invités : Bernard Lavilliers et Stacey Kent. De plages en plages, le quatuor nous fait voyager, montrant au passage leur capacité à improviser à la manière de jazzmen confirmés. Un détour par l'Argentine avec l'interprétation du Libertango d'Astor Piazzola et par les USA avec le Smile de Charlie Chaplin. Un disque à partager ou à offrir, un joli cadeau !
Albatros 4VTA, Brigantin 3VTA, Galion 3VTA, Sampan, iO, Saturne, Thor et à travers...