Ecoute Mark Levinson ML-1 & ML-9 sur Iroise 500
Posté: Dim 4 Nov 2012 15:37Narscht a eu l'excellente idée de passer chez moi avec une paire de Mark Levinson (ouais, il est comme ça Narscht, certains viennent avec un gâteau à la crême bon marché qui reste sur les hanches, lui vient avec ses Mark Levison. On a les amis qu'on mérite après tout. 
).
Comme il a en plus eu la gentillesse de me les laisser quelques jours, j'ai pu faire des écoutes assez poussées et eu le loisir de comparer au Wazoo XL que je viens de recevoir (oui, en plus Narscht... mais la cour est pleine, j'arrête là.)
Rappel du système d'écoute :
Source - Fichiers AIFF non compressés lus par Amarra sous mac OSX + rDac Arcam en optique. A l'autre bout, des Iroise 500, le tout relié par des câbles de bonne qualité.
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Ce qui frappe d'emblée avec le couple ML-1/ML-9, c'est son rendu droit et charpenté dans le grave - très bonne assise, les percussions sont restituées avec beaucoup d'autorité. A l'autre bout, la bande passante semble en revanche légèrement écourtée dans l'extrême aigu (comparaison avec le Wazoo). Loin d'être gênant, ça a pour effet bénéfique de procurer un caractère légèrement "analogique" à l'écoute, qui participe au naturel de l'ensemble.
Douceur relative donc, mais au détriment de la précision, l'image manque légèrement de netteté.
Son point fort semble être le médium, d'une neutralité exemplaire. Là où le Bow charme légèrement à la façon d'un bon ampli à lampes, le couple Mark Levinson fait dans la vérité crue : les timbres sont d'un réalisme saisissant, notamment sur les futs de batterie et les guitares sèches, reproduits avec une rigueur peu commune.
Les voix bénéficient du même traitement... ou plutôt de l'absence de traitement, justement ! Elles sont sans fard : aucune douceur artificielle ou brillance exagérée faisant ressortir les claquements de lèvres de la chanteuse ou certains chuchotements en fin de phrase (et dont Tori Amos par exemple, use comme d'une expression musicale à part entière). L'artiste est là, en face. Indéniablement le point fort de ce système, même s'il fait l'impasse sur un certain confort d'écoute un peu flatteur, obtenu avec des électroniques plus charnelles.
On a donc à faire à un ampli exceptionnel, qui n'est pas devenu légendaire par hasard. Comme souvent, il n'y a pas de fumée sans feu.
Les points forts :
+ Excellents timbres - en particulier sur les voix.
+ Grave exemplaire - le suivi mélodique des basses est hors du commun.
Les faiblesses :
- Image stéréo légèrement en retrait - le placement des instruments est quelque peu diffus.
- On pourrait reprocher un léger manque de chaleur, mais c'est un jugement assez personnel.
Note : je n'ai pas travaillé la mise en oeuvre. Nul doute que certains petits défauts puissent être corrigés avec un peu de travail.
).Comme il a en plus eu la gentillesse de me les laisser quelques jours, j'ai pu faire des écoutes assez poussées et eu le loisir de comparer au Wazoo XL que je viens de recevoir (oui, en plus Narscht... mais la cour est pleine, j'arrête là.)
Rappel du système d'écoute :
Source - Fichiers AIFF non compressés lus par Amarra sous mac OSX + rDac Arcam en optique. A l'autre bout, des Iroise 500, le tout relié par des câbles de bonne qualité.
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Ce qui frappe d'emblée avec le couple ML-1/ML-9, c'est son rendu droit et charpenté dans le grave - très bonne assise, les percussions sont restituées avec beaucoup d'autorité. A l'autre bout, la bande passante semble en revanche légèrement écourtée dans l'extrême aigu (comparaison avec le Wazoo). Loin d'être gênant, ça a pour effet bénéfique de procurer un caractère légèrement "analogique" à l'écoute, qui participe au naturel de l'ensemble.
Douceur relative donc, mais au détriment de la précision, l'image manque légèrement de netteté.
Son point fort semble être le médium, d'une neutralité exemplaire. Là où le Bow charme légèrement à la façon d'un bon ampli à lampes, le couple Mark Levinson fait dans la vérité crue : les timbres sont d'un réalisme saisissant, notamment sur les futs de batterie et les guitares sèches, reproduits avec une rigueur peu commune.
Les voix bénéficient du même traitement... ou plutôt de l'absence de traitement, justement ! Elles sont sans fard : aucune douceur artificielle ou brillance exagérée faisant ressortir les claquements de lèvres de la chanteuse ou certains chuchotements en fin de phrase (et dont Tori Amos par exemple, use comme d'une expression musicale à part entière). L'artiste est là, en face. Indéniablement le point fort de ce système, même s'il fait l'impasse sur un certain confort d'écoute un peu flatteur, obtenu avec des électroniques plus charnelles.
On a donc à faire à un ampli exceptionnel, qui n'est pas devenu légendaire par hasard. Comme souvent, il n'y a pas de fumée sans feu.
Les points forts :
+ Excellents timbres - en particulier sur les voix.
+ Grave exemplaire - le suivi mélodique des basses est hors du commun.
Les faiblesses :
- Image stéréo légèrement en retrait - le placement des instruments est quelque peu diffus.
- On pourrait reprocher un léger manque de chaleur, mais c'est un jugement assez personnel.
Note : je n'ai pas travaillé la mise en oeuvre. Nul doute que certains petits défauts puissent être corrigés avec un peu de travail.
