Re: Stage de Cabasse (chez Narscht)
Posté: Mar 19 Fév 2013 23:55
Ben, eh. C'est pas tout ça, mais je n'ai toujours pas parlé de la soirée qu'on a passé ches Arzens, sa dame, et leurs deux ados ! Profitant d'un retour arrosé, je vous propose mon compte rendu, saoul et joyeux !
Pour faire original, je dirais que la maison est... jolie et grande.
Bien sûr on entre par le salon à l'étage, histoire de voir la cheminée, la batterie planquée dans l'arrière boutique près des disques (juré, quand j'ai moins bu, j'en joue...moins mal un peu ), la bouteille de Talisker, et... le traitement acoustique qui légitime la présence des deux gros tas de contreplaqué blanc au milieu. Juste à côté des trous pour les câbles (mais pas vraiment au dessus, on a un peu la même conception du bricolage).
Autant vous prévenir de suite, un compte rendu d'écoute détaillé n'aurait pas grand intérêt ici, vu que finalement je me souviens surtout des gens, des plats et des vins, plus que de la chaine hifi.
Certes, celle d'Arzens figurerait sans forcer dans le grand livre du mélomane heureux, mais je retiens plutôt le bon moment passé avec son propriétaire. (le bonhomme étant aussi attachant que ses pâtes fraiches ne le sont pas).
Un peu de sérieux. La critique n'a pas tellement de sens ici. On peut chipotter en soulevant une petite bosse dans le grave vers 35Hz, un léger creux glissant à 120 (selon le volume) ou du canapé présentant un déport de 2% in-a-dmi-sible pour permettre au cerveau moyen de construire une image stéréo digne de ce nom... mais globalement, avec un bon Armagnac dans le cornet, il faut une sacrée mauvaise foi (ou une pathologie mentale inquiétante) pour continuer à écouter "la chaine" plutôt que le disque qui y passe.
La fugue en Ré mineur de Bach aux grandes orgues me laisse un souvenir... humide. (Oui, j'ai renversé un peu de whisky sur mon jean's, ce gros con d'admin m'ayant filé un coup de coude en se resservant de cacahuètes). Après manger, l'excellente version de Little Wing par Stevie Ray Vaughan finit de me donner soif, on est mûrs pour les conneries à Walt (et vas-y que ça manque de grave, et que je te colle des tambours Japonnais, et que Lisa Gerard a une trop petite bouche...) Je vous raconte pas ! Enfin on a quand même bien fait le tour mine de rien.
Il faut se souvenir qu'Arzens écoute de la musique dans une salle "compromis" (pièce à vivre non dédiée). Partant de là, j'invite tous les audiophiles chroniques à se poser la question suivante : qui de l'enceinte ou du morceau, qui de l'oeuf ou de la poule...
Chez Arzens on a tout, mais à choisir un compromis, je garde le bonhomme, les rigolades, les débats et les disques. la Chaine, aussi exceptionnelle soit elle (et je pèse mes mots) n'est là que dans son rôle premier : passer des disques. Elle le fait avec Maestria. Parfait.
Au plaisir m'sieur Arzens, la prochaine fois je viens avec une guitare.
Pour faire original, je dirais que la maison est... jolie et grande.
Bien sûr on entre par le salon à l'étage, histoire de voir la cheminée, la batterie planquée dans l'arrière boutique près des disques (juré, quand j'ai moins bu, j'en joue...moins mal un peu ), la bouteille de Talisker, et... le traitement acoustique qui légitime la présence des deux gros tas de contreplaqué blanc au milieu. Juste à côté des trous pour les câbles (mais pas vraiment au dessus, on a un peu la même conception du bricolage).
Autant vous prévenir de suite, un compte rendu d'écoute détaillé n'aurait pas grand intérêt ici, vu que finalement je me souviens surtout des gens, des plats et des vins, plus que de la chaine hifi.
Certes, celle d'Arzens figurerait sans forcer dans le grand livre du mélomane heureux, mais je retiens plutôt le bon moment passé avec son propriétaire. (le bonhomme étant aussi attachant que ses pâtes fraiches ne le sont pas).
Un peu de sérieux. La critique n'a pas tellement de sens ici. On peut chipotter en soulevant une petite bosse dans le grave vers 35Hz, un léger creux glissant à 120 (selon le volume) ou du canapé présentant un déport de 2% in-a-dmi-sible pour permettre au cerveau moyen de construire une image stéréo digne de ce nom... mais globalement, avec un bon Armagnac dans le cornet, il faut une sacrée mauvaise foi (ou une pathologie mentale inquiétante) pour continuer à écouter "la chaine" plutôt que le disque qui y passe.
La fugue en Ré mineur de Bach aux grandes orgues me laisse un souvenir... humide. (Oui, j'ai renversé un peu de whisky sur mon jean's, ce gros con d'admin m'ayant filé un coup de coude en se resservant de cacahuètes). Après manger, l'excellente version de Little Wing par Stevie Ray Vaughan finit de me donner soif, on est mûrs pour les conneries à Walt (et vas-y que ça manque de grave, et que je te colle des tambours Japonnais, et que Lisa Gerard a une trop petite bouche...) Je vous raconte pas ! Enfin on a quand même bien fait le tour mine de rien.
Il faut se souvenir qu'Arzens écoute de la musique dans une salle "compromis" (pièce à vivre non dédiée). Partant de là, j'invite tous les audiophiles chroniques à se poser la question suivante : qui de l'enceinte ou du morceau, qui de l'oeuf ou de la poule...
Chez Arzens on a tout, mais à choisir un compromis, je garde le bonhomme, les rigolades, les débats et les disques. la Chaine, aussi exceptionnelle soit elle (et je pèse mes mots) n'est là que dans son rôle premier : passer des disques. Elle le fait avec Maestria. Parfait.
Au plaisir m'sieur Arzens, la prochaine fois je viens avec une guitare.