Non, ils n'habitent pas ensemble, j'en vois déjà qui ricanent...
Mais "pas loin", en effet. De passage dans le coin avec le père Maxibulle, il aurait été dommage de ne pas s'inviter chez l'un avant de se rassembler chez le second.
Note : autant par respect pour les intéressés que par flemme, je n'ai pas pris de photos, les propriétaires cités plus bas seront assez grands pour publier des clichés de leurs installations s'ils le souhaitent.
Premier arrêt : chez Helvet.
La première chose qui frappe, ce n'est pas la somptueuse paire de Kara qui trône dans le salon... mais bien la vivacité de ce fringant... quadragénaire, c'est ça? A peine plus, hein?
Il faut reconnaitre que son installation est exceptionnelle, mais la passion avec laquelle il parle de la musique et la sincérité avec laquelle il la vit pourraient faire passer les grandes dames à TC-22 au second plan.
Trêve de pommade, et pour être tout à fait honnête, il ne faut pas écouter les Kara d'Helvet trop longtemps : c'est un coup à se dégoutter de son système, une fois rentré à la maison.
Inutile d'empiler les superlatifs, mais les premiers qui me viennent seraient : "grave phénoménal", extrême véracité des timbres", "placement géométrique parfait"... vous en voulez encore? Non, je pense que vous avez compris où je veux en venir.
Et pour ne rien gâcher, leur papa a le bon goût de les alimenter uniquement avec de la musique de premier choix. Bref, il les soigne et elles semblent bien le lui rendre.
Second arrêt : Walt.
Je ne m'étendrai pas sur son système, j'ai déjà fait un CR dessus lors de ma première visite à Paris. Mais le local a changé, ça mérite une petite mise à jour.
Globalement, ça marche bien (très bien, même). A la réserve près que n'importe quel système souffrirait de la comparaison directe avec celui d'Helvet, si peu de temps après !
Du coup, je me surprends à trouver : ici un poil de grave en trop, là une petite crispation dans l'aigu... enfin, globalement, c'est du pinaillage, pour ne pas juste dire : "c'est génial !".
C'est une chaîne de qualité, mais la pièce demande à être travaillée, comme le placement.
Mais comme le châtelain ne passe pas ses journées à essayer des contre-pointes en chlorure de zinc hydrogénées et des ionisateurs d'atmosphère à double sens giratoire, l'équilibre parfait ne se trouvera pas en un claquement de doigts. Tant mieux, après la fin du monde dans 15 jours, il n'aura plus que ça à faire, ça serait dommage de se priver d'une si saine occupation.
Qu'importe, il y met de bon disques aussi (ce fût une constante aujourd'hui, pas l'ombre d'un Marc Lavoine par exemple ) et pense, à juste titre, que la meilleurs façon d'optimiser une écoute, reste de servir une bière et de rigoler avec les copains.
Bref, une franche réussite !
Un grand merci à Maxibulle, qui a fait un détour certain pour passer me prendre et me ramener.
Sur-ce, je lui passe d'ailleurs le micro pour la deuxième couche d'éloges-élogieuses.